Un vilain chaton est toujours puni || Ft. Tokunaga Nao

Assis sur le bord de mon lit, je scrute attentivement l’heure de mon réveil en me mordant la lèvre inférieure. Il n’allait plus tarder, c’était même certain et j’espérais sincèrement qu’en rentrant, il serait satisfait de mes tâches accomplies, bien que je sache pourtant pertinemment que comme bien souvent, je n’avais pas eu le temps de tout faire. Il faut dire que mon maitre, aimant prendre un malin plaisir à me punir quand le ménages ou la cuisine est mal fait, je le soupçonne de donner, au pauvre petit humain que je suis, volontairement trop de tache à me faire faire. Malgré cela, je n’ai pas non plus vraiment à me plaindre, après tout, même si je sers de poupée sexuelle, je n’oublie pas pour autant que Jae Won m’a sauvé la vie quand j’étais plus jeune. Sans mère, ni père, j’étais certain de rapidement finir vidé de mon sang dans un caniveau, alors quand ce vampire m’a proposé de m’héberger en contre parti de quelque service, je n’ai pas pu refuser. Bien sûr, les premiers mois ont été très durs pour moi, surtout lorsqu’il a fini par poser la première fois sa main sur mon corps. Ce soir-là, j’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre et pourtant, avec le temps, j’ai fini par m’habituer à mon nouveau statut d’animal domestique. Servitude forcée ou réel attachement, je ne serais dire ce qu’il en est réellement. Une chose est sûre cependant, j’ai réellement appris à prendre du plaisir avec lui.

Comme prévu donc, la voix de mon maitre ne tarda pas à se faire entendre dans la demeure tandis que je suis dans mes pensées. Me relevant par réflexe, je m’assure que m’a tenu de travail, torse nu donc, soit respecté avant de m’avancer de quelques pas dans ma chambre avant que celui-ci n’arrive. Pour le coup, Jae Won à de la chance que je ne sois pas de constitution fragile, j’aurais pu de nombreuse fois tomber malade, avec tout ce qu’il me demande de faire vêtu d’un simple pantalon.

-« Bonsoir maitre. Prononçais-je alors en le voyant finalement pénétrer dans ma chambre. Bien sûr, mon maitre ne put s’empêcher de venir me saluer à sa façon. Sans broncher donc, je le laisser s’approcher dangereusement de mes lèvres, alors que le frôlement de sa main sur mon dos, me fait doucement frissonner. Vous avez passé une bonne journée ? »

À la suite de ma question, je m’attends bien sûr à une réponse. Succinct, ou pas, il n’y a normalement pas de raison pour que mon ainé ne me réponde pas. Pourtant, à la place de mot, c’est sa main que je sens se refermer sur mon poignet alors que déjà, je suis entraîné en dehors de ma chambre. Le suivant docilement, je comprends cependant rapidement, pourquoi il agit ainsi en arrivant au salon. Si j’avais eu des oreilles de chat, en cet instant, on aurait clairement pu les voir s’abaisser, alors que mon maitre me désigne le meuble télé. Je sais pertinemment que j’ai oublié de faire la poussière à cet endroit, je ne peux donc que le regard, avec des yeux de chien battu, espérant qu’il me pardonnerait cette erreur. Ce qui, clairement, est mal engagé au vu de son regard noir se posant sur moi.

Hochant alors simplement la tête à sa question, je soutiens son regard d’un air plus que désolé. J’aurais vraiment voulu, pour cette fois, lui faire plaisir en accomplissant parfaitement toutes mes taches. Malheureusement, il avait fallu que ce meuble échappe à ma vigilance. A présent, il ne me reste donc plus qu’à subir les conséquences de mon désobéissement, en le suivant à nouveau docilement, jusque dans une autre pièce, ou je prends rapidement place sur le lit. Lit sur lequel, je me retrouve finalement attaché par un collier reliant mon cou au plafond, provoquant à nouveau un regard de chien battu chez moi, tandis que les mains de mon maitre vienne parcourir mon torse, ainsi que sa langue sur le ceux de mon cou, provoquant des frissons le long de mon échine.

-« Je … je suis désolé, bafouillais-je alors que ma lèvre inférieure se fait mordiller. J’ai …. J’ai voulu vous préparer à manger … mais il n’y avait plus de quoi faire votre plat préféré et …. Comme je sais que vous n’aimez pas que je sorte, j’ai perdu du temps à cherche autre chose à faire, avec ce qu’il y avait dans la maison, pour vous quand vous alliez rentrer…. »

Honnêtement, si j’étais sorti, je sais qu’actuellement je ne me retrouverais pas attaché, mais que voulez-vous ma servitude pour cet homme, passe même par le fait de ne plus voir la lumière du soleil, simplement parce qu’il ne veut pas que je sorte.

-« Je suis désolé maitre …. Je voulais vraiment vous faire plaisir …. Pardonnez-moi … »

Cela peut paraître étrange pour un humain de songer comme cela, mais avec le temps, j’ai appris à apprécier la compagnie de ce vampire. C’est vrai qu’il peut être tyrannique, froid et parfois un peu trop violent, mais depuis des années maintenant, je n’arrive plus à lui en vouloir. Si cela avait été extrêmement dur au début de ma cohabitation avec lui, je me languis à présent de chacun de ses retours à la maison. Manipulation de l’esprit ou réellement attachement, je ne peux nier que j’ai commencé à ressentir le manque de la présence de cet être surnaturel à mes côtés. Beaucoup pourraient se plaindre de mon sort. Me dire que la vie d’un jouet sexuelle, qui ne peut même pas voir le jour n’est pas une vie, mais cela m’est bien égal. Au fond, la seule chose qui m’importe réellement est le bien-être de cet homme que j’appelle maître. Il suffit simplement d’observer mon regard plein d’envie venant se poser sur le corps de mon ainé se positionnant sur mon bassin, pour comprendre que cette punition n’en est pas vraiment une à mes yeux. La seule punition étant finalement que mon petit corps d’humain allait prendre bien plus cher que d’habitude.

-« Vous n’avez pas à vous justifier. Si vous ne voulez pas que je sorte cela me va très bien comme cela. » Murmurais-je en contractant légèrement mes abdominaux dans une faible grimace en sentant mon maître me griffer le ventre.

Est-ce que savoir que mon maître à penser à mon corps toute la journée me fait plaisir ? Bien sûr que oui, car même si ce n’est pas très valorisant pour moi, cela n’en pêche qu’il a songé à moi une grande partie de sa journée. Rien que de l’imaginer avoir envie de me retrouver le plus rapidement possible, me décroche un sourire. Cela prouve malgré tout qu’il est attaché à moi. Même si ce n’est que physiquement, cela me suffit déjà amplement à me sentir ne fusse qu’un petit peut aimer.

-« Ne vous en faites pas pour ça, je suis en pleine forme aujourd’hui. Vous pouvez vous abreuver sans peine. » Suicidaire ? Peut-être un peu. D’autant plus qu’en prononçant ses mots, je ne peux m’empêcher de pencher la tête sur le côté en sentant ses canines venir tout contre ma peau. Il est vrai qu’il n’est pas agréable de sentir son liquide vital s’écouler dans la gorge d’une créature sanguinaire, mais je ne sais que trop bien le plaisir que cela peut procurer à mon maître. Le rendre heureux est ma raison de vivre n’oubliez pas.

-« Si mon corps vous a tellement manqué, vous n’avez aucune raison de vous retenir maître. Prononçais-je en soutenant son regard, tout en déboutonnant tant bien que mal, à l’aide de mes mains attachées ensemble, son pantalon. Je n’ai pas réalisé correctement ma tâche, je n’ai nullement le droit d’exiger de vous le moindre comportement. Ce qui vous fait plaisir, me fera plaisir aussi. Mon corps d’humain endurera la douleur pour vous. »

Est-ce que je suis dingue ? Peut-être un peu. Après tout, quel humain digne de son nom donnerait carte blanche à un vampire tel que mon maitre. Je sais bien que la douceur et lui, cela ne fait pas vraiment bon ménage. Il arrive d’ailleurs régulièrement après nos ébats, que je n’arrive même plus à me relever. C’est terrible à dire, mais j’ai fini par apprécier ma condition d’esclave sexuelle. Rien que de penser au plaisir que Jae Won peut prendre en agissant comme bon lui semble avec moi, me procure des frissons dans tout le corps. Même le fait de sentir mon sang glisser dans sa gorge, ne me dérange plus vraiment. À vrai dire, je serais prêt à faire n’importe quoi pour lui donner un peu de plaisir et cela même si c’est dégradant pour la race humaine ou que c’est horriblement douloureux. Ce qui, cette fois-ci risque de se produire, au vu de l’action que mon maître est occupée à préparer à l’aide de sa ceinture.