Soupirant, Hae Rin sortit de la salle de bain, ses cheveux goûtant dans son dos. Elle sortait de la douche, après avoir passer deux heures à faire son show. Ses poumons la brûlaient légèrement mais rien qu’elle ne pouvait gérer. S’assurant que la serviette qui cachait sa nudité tenait un peu prêt en place, elle quitta les lieux pour entrer dans une chambre qu’elle connaissait par coeur, mais qui n’était pas la sienne. C’était celle de celui qui l’avait recueilli. Lâchant la serviette, elle se dirigea vers l’armoire présente dans la pièce pour en sortir divers vêtements. Elle savait ce qu’elle cherchait, elle le trouverait.
Entendant du bruit derrière elle, April comprit qu’elle avait la visite du prioritaire de la chambre. Elle n’avait rien à faire qu’il la voit nue, cela faisait longtemps qu’elle n’était plus pudique.
« Je t’emprunte ton pull noir, j’ai froid. Merci, bye ! »
Elle venait de trouver ce qu’elle voulait alors pourquoi s’éterniser ? Même si elle devait beaucoup à celui qui l’avait recueillie, dont sa nouvelle identité et qu’elle adorerait passer quelques instants en sa compagnie, plus important l’attendait. Enfilant le pull avant de quitter la chambre, elle lança un bisous volant avant de descendre à l’étage du dessous. C’est là que se trouvait sa tanière. Son antre, son chez elle. Personne d’autre qu’elle ne pouvait y entrer et c’était tant mieux !
Entrant dans la pièce sombre, elle alluma une des guirlandes lumineuses qui trônait sur un mur, illuminant faiblement la pièce. Ensuite; elle appuya sur le bouton pour allumer son ordi. Et considérant qu’une tenue un peu plus adéquate serait adaptée, elle se pressa d’enfiler une culotte et un soutien-gorge assortit qu’elle avait finit par laisser là. Elle entrait presque nue dans cette pièce beaucoup trop souvent à l’avis de son protecteur, qui veillait au grain maintenant.
S'asseyant sur sa chaise de bureau, une jambe repliée et l’autre en appuie précaire sur le bord du siège, elle enfila son casque et se mit à taper sur son clavier.
Toujours prête pour tes leçons ! On fait quoi aujourd'hui ?
Sa rencontre avec cette fille était plus qu’étrange si on ne connaissait pas le passé d’April et sa haine pour New Life Corp. Parce que c’est bien en hackant la même personne qu’elle et Aya c’étaient rencontrées. Comme quoi… Plus d’ennemis que ce que semblaient penser la société guettaient dans l’ombre.
Désolé du retard, ma performance a finit en retard, et je devais à tout prix prendre une douche.
C’était devenu habituel de lui parler, même si elles ne s’étaient jamais vraiment vues. Mais cela faisait du bien au coeur meurtrie d’Hae Rin qui apprenait beaucoup à ses côtés, tant en hackage que sûr d’autres choses, qu’elle n’avait jamais pu apprendre, n’étant pas aller à l’école.
Ses yeux fixaient l’écran, attendant une réponse de son amie, alors qu’elle tapotait du bout des doigts le rebord de son bureau. Elle avait besoin d’oublier sa journée pourrie, et heureusement Aya serait-là pour l’y aider.
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Mer 26 Sep - 16:09
Conversation par écrans interposés
Nakamura April & Fischbach Aya
« Aish... Je suis payée pour servir les humains pas les objets. »
Dit la germanique en rentrant chez elle après une journée de travail. Aya pouvait clairement passer sa vie à seulement suivre ses études, mais elle avait toujours voulu être indépendante, mais surtout qu'elle n'ait pas à voler son père tout les mois pour pouvoir payer le loyer et ses dépenses mensuelles. Est-ce que cela dérangeait d'être une vulgaire serveuse ? Non ! De travailler pour celui qu'elle aime appeler " le pervers " ? Étonnement, non plus. Le problème était les clients. Ou même ce monde dans lequel elle vivait. Au fond, Aya avait été chanceuse de ne pas avoir été prise comme cobaye pour New Life Corp comme son frère, alors qu'elle, également, présentait une maladie mentale, bien que contrôlée par la prise de médicament. Elle se doutait bien que tout le monde n'eût pas le choix que de se faire implanter une partie bionique, pour vivre par exemple, mais elle détestait vraiment tout signe de cette compagnie. Pour elle, avoir un membre bionique signifiait vendre son âme au diable, devenir rien d'autre qu'une erreur de l'humanité, un objet. Alors chaque soir, après son travail, Aya ne pouvait pas s'empêcher de râler.
Mais elle savait une chose en rentrant, elle retrouverait son chez elle, son magnifique et unique ordinateur fait main, et sa tablette graphique pour pouvoir recommencer à dessiner jusqu'à tomber de fatigue. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, la germanique mettait ses lunettes, prête à donner deux ou trois leçons de hacking. Elle avait gardé son prénom secret de son disciple, car après tout, on ne savait jamais, rien qu'un prénom était trop personnelle. Alors c'est sous son nom d'hackeuse 1004 qu'elle se faisait appeler, et donc sous l'image de son chibi qu'elle se cachait. Mais les cours qu'elle donnait à la jeune femme ne l'a ne déplaisait pas, au contraire même.
Une fois dans son bureau, les volets fermés, la salle dans le noir le plus complet, Aya tenta de voir si l'ordinateur de son disciple était allumé, tentant de le hacker assez rapidement, mais même les premières commandes ne passait pas, prouvant qu'il n'était pas allumé. Alors elle avait du temps devant elle ! La germanique aux cheveux colorés passa donc en mode dessin, s'amusant dans son coin à dessiner de la façon la plus caricaturale les membres de son groupe, en ne montrant pourtant aucun de leur trait physique, juste par cliché sur leurs personnalités et bien sûr, toujours en chibi. C'était un moyen bon pour elle de faire ce qu'elle aimait en se rappelant à sa façon de tout le monde, tout en se foutant d'eux, enfin pour la plupart. Les personnes qu'elle aimait bien s'en sortaient mieux que les autres.
Les soirées se faisaient fraîches, alors Aya alla enfiler un pull au-dessus de sa robe et mis son casque pour mettre sa musique à fond dans les oreilles pour pouvoir se concentrer, cela faisait maintenant un petit temps, April devait être sur son ordinateur maintenant, alors Aya retenta sa chance, pour finalement voir qu'en effet, elle était rentrée et semblait même l'attendre.
J'étais occupée de toute façon. Honnêtement, vue à qui tu veux t'attaquer, je crois qu'il vaut mieux revoir la sécurité de ton ordinateur. Parce que tu as les bonnes bases, mais c'est comme si tu avais tout appris rapidement et que des choses importantes ne sont pas restés dans ta mémoire. Ce n'était pas vraiment une insulte pour la germanique, juste sa façon de lui dire qu'elle était beaucoup trop maladroite dans sa façon de faire. Puis ce n'est pas comme si Aya pensait à ses mots avant de parler, si elle blessait la personne en face, elle s'en fichait sauf si c'était une personne qui était importante pour elle. À ce moment précis, c'était juste une connaissance pour la germanique, qu'est-ce qu'elle en avait quelque chose à faire de si ses mots était blessant.
Tu peux hacker le bureau du président si tu en es capable, mais avec ta sécurité en deux secondes, ils te retrouvent. Le fait qu'elle-même puisse hacker l'ordinateur d'April assez rapidement en était la preuve, son disciple avait les grandes bases et savait très bien faire les attaques de ce qu'elle avait vu, mais se protéger en retour ne semblait pas être son fort. Après la critique, qui n'était pas une critique juste pour critiquer bien sûr, Aya se leva rapidement de son bureau pour amener dans son bureau de quoi manger et boire. Elle jeta ses chaussures, qu'elle n'avait pas retiré depuis son arrivée, dans un coin du salon puis traîna les pieds jusqu'à sa cuisine où elle prit tout simplement un énorme paquet de chips avec deux canettes de Coca Light, et revint dans son bureau en traînant toujours des pieds, mâchant tranquillement le plus bruyamment ses chips. Personne ne la voyait, alors pourquoi bien se comporter, elle était chez elle après tout.
April avait attendu ce moment d’air toute la journée. Pouvoir parler avec sa « mentor » étai toujours un plaisir, même si elle ne connaissait pas sa réelle identité. Alors forcément, après son show, elle s’était empressée de se rendre dans sa pièce, juste à elle. Elle avait juste profiter d’une bonne douche avant, cherchant plus à détendre ses muscles qu’autres choses. À présent dans sa pièce, elle était installée devant son ordinateur, tranquillement. Sa tenue n’était certes pas des plus présentable, mais ce n’était pas un problème puisque personne ne l’a voyait.
La première chose qu’elle fit, ce fut de s’excuser envers sa prof. Pour son retard surtout. Elle attendit sa réponse, mais se doutant qu’elle n’était certainement pas coller à son ordinateur, elle se leva, pour aller dans la cuisine de la maison. Sa tenue ne choquait plus, alors pourquoi se priver ? Elle prit juste quelques petits trucs à manger, comme une pomme et un bol de nouilles sautées. Elle ne mangeait jamais beaucoup, alors elle n’était pas sûre de tout finir, mais ça ne serait pas perdue. Reprenant sa position précédente sur sa chaise, elle grimaça en voyant la réponse de sa prof.
Elle ne pouvait pas avoir plus juste en disant qu’elle avait tout apprit rapidement. C’était le cas, puisque son seul but avait été d’attaquer la structure principale pour fuir. Elle ne cherchait pas à se protéger, ni protéger ses arrières. Et même sortie de ce lieu de malheur, elle n’avait pas penser à sa sécurité. Ors, elle soumettais un point important en disant qu’elle serait vite retrouvée. Même si elle avait les bases, ce n’était pas suffisant.
Tu as raison. Niveau sécurité, je suis un gruyère, mais ça n’as jamais été ma priorité première, quand j’ai appris à hacker. J’en avais juste besoin pour détruire et paralyser, alors bon.
Elle avait des bases, mais pas les bonnes. Soupirant, la blonde prit son casque pour le mettre sur ses oreilles et alluma une musique douce. Son œil ne voulait qu’a moitié coopérer aujourd’hui, alors son crâne la lançait. Depuis son réveil, elle voyait floue puis noir, ce qui tirait bien trop sur son nerf optique. Mais elle allait faire avec.
Il faut commencer par quoi pour avoir une bonne sécurité ?
Elle avait un objectif Hae Rin, celui de venger Seiki. Pour ça, elle serait prête à tout. Parce qu’il était hors de questions que sa mort ne soit pas venger.
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Sam 29 Sep - 18:58
Conversation par écrans interposés
Nakamura April & Fischbach Aya
Aya avait cette habitude de s'asseoir sur sa chaise comme personne ne fait jamais, car c'est une position très inconfortable pour toutes les personnes ayant la moindre logique : elle s'asseyait en tailleur, tout le temps, sur sa chaise de bureau. Et cela, même sur n'importe quelle chaise chez elle du temps qu'elles étaient assez grande. Bien sûr, elle évitait de faire ceci en dehors de chez elle, et par cela, c'est-à-dire à l'université ou à son boulot, quoi qu'elle était plutôt sûre d'avoir attendu l'ouverture du café assise sur un tabouret en tailleur à tenter de garder l'équilibre. Bien sûr, elle évitait de faire ceci en dehors de chez elle, et par cela, c'est-à-dire à l'université ou à son boulot, quoi qu'elle était plutôt sûre d'avoir attendu l'ouverture du café assise sur un tabouret en tailleur à tenter de garder l'équilibre. Ca l'occupait, et c'était confortable pour elle, de se lever et de ne plus sentir ses pieds qui lui criaient qu'elle était trop lourde pour avoir gardé cette habitude depuis son enfance. Alors la germanique était là, assise en tailleur sur sa chaise, ses lunettes remontée sur son nez, sa main plongeant dans son paquet de chips.
Pour prouver son point à son disciple, bien qu'elle semblât être au courant de son manque de sécurité, Aya se permit d'entrer rapidement dans ce petit ordinateur pour voir la sécurité qu'elle avait à présent, ses logiciels et outils. Comment dire qu'elle finissait par avoir les gros yeux, en se demandant comment elle n'avait pas encore été traquée par n'importe quelle agence pour faire en sorte de la neutraliser. Après en regardant d'où venait son adresse IP, elle venait des tréfonds de Qujing, et tout le monde sait que ce côté de la ville est beaucoup, mais vraiment beaucoup moins surveillé que le reste de la ville. Alors peut-être que c'était le secret, la mine secrète, Ali Baba pour les hackeurs. Mais vivre là-bas, si c'était pour se faire surprendre par un cafard au plein milieu de la nuit étant venu faire un petit coucou dans son lit, non merci. Comment ça, c'est un préjugé et les bâtiments de Qujing sont propres ?
Mais au moins, Aya avait les informations qu'elle voulait pour pouvoir lui donner au moins le strict nécessaire de la protection. Est-ce que son disciple s'était rendu compte que la germanique aux cheveux colorés venait tout juste d'infiltrer son ordinateur ? Peut-être bien, mais elle s'en contre-fichait.
Alors de ce que je vois il faut tout revoir, je sais pas comment t'a réussi à faire des attaques avec si peu de défense derrière.
Donner des cours n'était sûrement pas le meilleur métier pour Aya, elle qui ne se verrait jamais devant des enfants. Pourquoi ? Parce qu'avec son langage et sa façon de faire, elle finirait soit par les traumatiser, soit par leur montrer un très mauvais exemple. Alors elle faisait ses cours comme si elle parlait à une personne normale, se fichant du reste. Si la femme à l'autre bout de cette conversation n'était pas heureuse, elle n'avait qu'à le dire.
Il te faut de quoi crypter ton adresse IP, un meilleur antivirus, de quoi combattre des attaques comme des DOS, et tout le blabla.
Pour Aya, c'était comme la maternelle, le strict nécessaire, mais c'était possible que pour une personne qui n'avait pas l'habitude de tout cela, c'était incompréhensible. Est-ce qu'elle y avait pensé ? Non. Alors mieux valait que si c'était le cas, son disciple lui dise rapidement. Son casque sur ses oreilles avec sa musique rock bien à fond dans les oreilles, la germanique ne pensait pas vraiment à toutes les possibilités, elle était dans son petit nuage, à parler informatique alors qu'elle n'en a jamais fait de réelles études, comme quoi parfois la curiosité peut vraiment faire des miracles. Un courant d'air d'une fenêtre qu'elle avait laissé ouverte dans la cuisine ferma brusquement la porte de son bureau, mais Aya ne bougea même pas d'un pouce, tout ce qu'elle vit fut de prendre sa première canette, l'ouvrit et prit une bonne grosse gorgée pleine de caféine. C'était light, alors elle pouvait se le permettre.
April était les deux pieds sur sa chaise, regardant son écran et attendant la réponse de son mentor. Elle ne connaissait rien d’elle à part son franc-parler mais cela lui suffisait. Elles avaient un but commun et s’entraidant pour cela. Mais la plus jeune avait ses lacunes et Aya l’aidait dedans. Aujourd’hui, ce serait un cours sur la sécurité. La blonde était tout sauf au point la-dessus. Si bien que, même si elle était devant son écran, elle ne vit pas que la plus vielle y entrait, et regardait tout ce qui était possible de voir dedans. Elle pourrait faire plus attention. Mais elle n’avait appris à se protéger, juste détruire.
Elle ne put s’empêcher de grimacer en lisant les premiers mots de la jeune femme. Ce serait à ce point la cata ? Elle n’espérait pas mais pourtant, Aya venait de réduire ses espoirs à néants.
C’est à ce point si peu protégé ?
Question débile à poser, April s’attendait déjà à la répartie violente de celle qui était à des kilomètres d’elle, un écran devant elle. Tout en lisant ce qu’elle lui racontait, elle prit sa pomme, croquant un bout et avalant. Ce serait surement la seule chose qu’elle mangerait ce soir, n’ayant pas très faim. Le fruit toujours en bouche, elle se pencha pour taper une réponse.
Je vois un peu prêt le général. Là ou je ne vais pas être au point c’est sur le comment on fait. Je connais les mots et ce à quoi ils servent. Mais je n’ai jamais chercher à les utiliser, juste les détruire.
C’était assez pitoyable quand on y pensait. Qu’elle soit incapable de se protéger alors qu’elle voulait détruire les empereurs du monde. Mais il fallait dire qu’elle n’avait jamais cherché à se protéger, on l’avait toujours fait à sa place d’un côté. Son père, Seiki, maintenant son protecteur. Il faudrait peut-être qu’elle grandisse…
Soupirant, elle lança le fruit dans la poubelle, l’appétit coupée. La constatation n’était pas agréable pour la blondinette. Pourtant, c’était la vérité mais rien ne lui empêchait d’y remédier, en commençant par protéger son anniversaire.
Apprenons tous ça alors, si tu es d’accord.
Si Aya ne lui apprenait pas, elle chercherait d’elle-même.
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Mer 17 Oct - 18:38
Conversation par écrans interposés
Nakamura April & Fischbach Aya
Une chose qui avait le don d'énerver Aya en deux secondes, les questions idiotes. Ce n'est nouveau pour personne, Aya n'a aucune patience. Alors juste redire ce qu'elle venait tout juste de dire n'était pas la chose à faire. Et Dieu sait que la caféine n'aide pas du tout ce genre de personne, en les faisant habituellement plus stressés qu'ils ne le sont déjà, chez Aya, ça l'aidait tout simplement à être encore moins ouverte avec les personnes à qui elle parlait, moins mâchée ses mots, être encore plus directe qu'elle ne l'était déjà. Donc c'était évident que là.... Il fallait qu'elle dise quelque chose.
T'a pas remarqué que j'aurai pu te piquer le contenu entier de ton ordinateur et t'avoir laissé un virus déjà ?
Et encore, quand c'était à l'écrit, Aya était plus doux que ce qu'elle pensait. Parce que si la jeune femme était devant elle à ce moment précis, elle lui aurait sûrement craché des mots beaucoup plus aiguisés que ceux qu'elle venait d'écrire. Par contre, elle ne manqua pas de faire en sorte que son disciple voit qu'elle était toujours dans son ordinateur à ce moment précis. Aya avait ses petits codes de prêt, fait pour qu'elle n'est qu'un bouton à appuyer pour faire apparaître sa marque de fabrique sur l'ordinateur qu'elle venait d'hacker : en l'occurrence, son petit chibi de son elle hackeuse portant une fenêtre avec écrit " Hacking en cours ". Elle utilisait celui-ci souvent plus pour faire diversion, pour faire en sorte que les personnes hackées la cherche alors qu'elle ne fait absolument rien. Mais cette fois-ci, c'était juste pour montrer sa présence, elle n'allait pas fouiller plus qu'elle n'avait déjà fait, le reste ne l'intéressait pas. Par contre ce qui intéressa la germanique était ce mot " détruire ". Ce mot, elle l'aimait beaucoup, alors bien sûr que cela allât attiser sa curiosité.
Donc tu as déjà entendu le nom de tout ça, mais aucune idée de comment faire..? Ca te dérange si je te mets directement sur ton ordi les logiciels à installer ? Parce que ça va être long.
Et par long, cela pouvait durer plusieurs heures. Est-ce qu'Aya pouvait rester debout plusieurs heures ? Oui. Est-ce qu'elle allait parler à quelqu'un pendant plusieurs heures ? Bien sûr que non. Aya avait beau être bavarde, elle ne l’est que pour se plaindre. Elle pourrait passer des journées et des journées entières sans dormir à se plaindre de ce monde, de son père, de New Life Corp, de ses clients, de ses professeurs, du fait qu’elle soit vivante, mais expliquer les choses pendant plusieurs heures, ce n’était juste pas son truc. Surtout si la personne en face était lente à la détente, vous êtes plutôt sûre qu’elle va commencer à râler rapidement. Après, elle voyait le bon côté des choses parfois, elle avait entendu le nom de tout ça, c’était un début. Inutile, mais un début. Aya avait juste envie de lui faire apprendre à la dure, mais commencer en la hackant et lui laissant comprendre comment tous les logiciels marchent prendrait des heures d’entraînements. Autant Aya pourrait faire des macros de tout ça, autant elle n’en avait pas l’envie. Alors la façon la plus énervante pour Aya sera la bonne, et elle le savait très bien : si son disciple était lent à la détente, elle allait souffrir de ces cours.
Donc DOS, je suppose que je dois l’expliquer parce que tu dois pas savoir ce que c’est… C’est une attaque par déni de service, mais on dit DOS parce que ça va plus vite. En gros, si tu subis une attaque DOS, ça va t’empêcher d’utiliser un certain service. Dit comme ça, ça a l’air d’aller, mais il suffit de te bloquer un accès important et ton ordinateur est bon pour la casse dans quelques secondes. Qu’est-ce que tu peux faire avec? Pas grand chose et beaucoup. Tu le verras seule, j’ai la flemme d’expliquer ça.
Encore une fois, Aya et professeur ne sont pas deux mots qui sont faits pour s’entendre.
Le temps passait tranquillement pour April, alors qu’elle commençait réellement sa leçon avec sa professeur. Elle l’aimait bien, malgré ses paroles crues. D’une certaine façon, un peu tordue, elle les rassurait. Il n’y avait pas de mensonges avec elle, pas de douleurs inutiles. Tu étais tout de suite fixé, et ça plaisait à April comme ça. Mangeant un peu, buvant beaucoup, la blondinette se cassa le crâne à essayer de comprendre ce que lui expliquait l’autre hackeuse. Les mots ne lui étaient pas inconnus, mais leurs utilisations si. C’était ça le plus dur à intégrer.
Vas s’y, mets tout ce qu’il y a besoin.
Elle faisait confiance à cette fille, sans avoir vu son visage, simplement parce qu’elles avaient cette même haine pour New Life. Une colère comme ça, comme celle qu’elles partageait, elle ne se falsifiait pas. Elle était pleine et entière. Elle consumait entièrement et le fait qu’Aya l’ai aussi, donnait toute confiance en elle pour l’ex-prisonnière de la firme.
Je vois un peu prêt à quel point ça peut-être pénalisant, mais maintenant que j’ai les grandes lignes, je vais essayer de me renseigner plus dessus, pour mieux comprendre, en plus de ce que tu viens de m’expliquer.
Elle était travailleuse April, mine de rien. Le temps enfermé dans sa cellule à New Life lui avait forgé ce caractère, la faisant sérieuse dans ce qui avait trait avec ses buts. Détruire la société qui lui avait tout prit en était un : elle allait faire ce qu’elle pouvait pour y arriver. Quitte à tout ré-apprendre.
~ • ~ • ~ • ~ • ~ • ~
April frotta ses yeux, regardant par sa petite fenêtre. Elle voyait le ciel prendre doucement la couleur du violet et rose de l’aurore. Elle et sa professeur avait parlé toute la nuit, cette dernière essayant de lui inculquer, avec sa méthode toute particulière, les rudiments du hacking. On pouvait dire qu’elle y allait comme une bourine, mais la blonde s’en fichait : au moins, elle apprenait. Elle devenait meilleure et avait des bases à exploiter pour combattre la firme internationale qui bousillait encore sa vie aujourd’hui.
Merci, j’ai appris beaucoup pendant la nuit. Je vais travailler ça et essayer d’approfondir. C’est nécessaire je pense.
Elle grimaçait en disant cela, mais elle restait réaliste la strip-teaseuse. Elle n’inventerait pas des talents qu’elle ne possédait pas. Celui de savoir se protéger était inexistant. Elle avait toujours foncé, vécue au jour le jour. Elle ne pensait pas au futur, et si ça commençait doucement, elle n’avait toujours pas cet instinct de protection envers elle-même. Mais Aya, elle lui apprenait un peu.
Tu penses qu’on pourra se voir bientôt ?
Elle parlait d’une nouvelle séance entre elles deux, par écrans interposés, sans penser au double-sens de sa phrase.
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Sam 27 Oct - 13:43
Conversation par écrans interposés
Nakamura April & Fischbach Aya
Vous vous souvenez quand je disais qu'Aya ne passerait pas la nuit entière à essayer d'apprendre quelque chose à quelqu'un ? Eh ben apparemment si. Puisqu'elle venait tout juste de le faire. Mais c'était différent, dans le sens que ce qu'elle faisait, son travail, hacker, c'était une vraie passion à ses yeux. Alors oui, elle avait passé sa nuit entière là-dessus. Pour la germanique, c'était tout un art, tout une façon d'être, hacker le monde entier était aussi passionnant pour elle que de dessiner les caricatures de chaque personne qu'elle croisait dans la rue. Et pourtant elle adorait ça. Le soleil se levait, venant aveugler Aya à travers les trous de son volet, même avec ses lunettes, elle fut assez aveuglée. Comment bien commencer la journée qu'en se disant qu'elle travaillait aujourd'hui ? Non pas qu'elle n'aimait pas son boulot, être serveuse la forçait à être plus aimable, et donc à s'entraîner à jouer la comédie, et c'était toujours utile.
Par contre, c'était que les bases hein. Essaie pas d'aller les hacker avec juste ça comme protection et arme. Tu vas te faire détruire en deux secondes.
Et ça, Aya savait de quoi elle parlait. Elle en avait vu sur son chemin des personnes détruites par cette agence du démon. Elle en avait vu les corps à moitié mort ou sans vie. Elle en avait vu son père qui n'était plus qu'un pion à détruire, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient de vous une fois qu'ils vous avez sous la main. Au fond, c'était sûrement la plus grande peur d'Aya, subir les mêmes tortures que son frère. Elle préférait mourir directement plutôt que de savoir qu'une bande de malades mentaux l'avait touché et remplaçait une grande partie de son corps par des matériaux bioniques. Elle n'avait jamais autant aimé son corps que le jour où elle avait vu quelqu'un de presque entièrement refait.
Enfin, là n'était pas la question. Aya n'eut pas de problème à comprendre ce que voulait dire son disciple par " se voir ", après tout, elles ne s'étaient jamais vues, alors bien sûr que c'était logique. Puis elle n'était pas idiote, elle savait lire à travers les mots. Après, il fallait qu'elle râle, elle n'avait pas dormi de la nuit, elle n'avait pas eu de quoi se réveiller autre que la caféine dans son Coca Light, elle commençait à être de mauvaise humeur.
Se reparler, tu veux dire ? Je dois partir bosser moi alors je serai pas là avant ce soir. Mais je veux dormir cette fois. Donc dans quelques jours. Laisse moi faire ma vie avant de reprendre.
Encore une fois, juste parce que son disciple n'était pas devant elle, elle était plus douce dans ses mots. C'était sa façon de faire, elle n'en savait toujours pas pourquoi. Elle était comme ça, c'est tout. Si la personne de l'autre côté de l'écran avait été à ses côtés, plutôt sûre que la germanique se serait levé plusieurs fois pour la frapper derrière la tête en lui criant " Soit plus intelligente, t'es lente.". Les "normies" l'énervait. Aya ne comprenait pas comment on pouvait être aussi long à comprendre quelque chose. Combien de temps leur avaient-ils fallu pour comprendre le monde ? Apparemment beaucoup puisque certains ne le comprennent toujours pas. Il n'y avait qu'à voir toutes les personnes pro-NLC. Des idiots, des aveugles, des personnes assoiffés de pouvoir, avares... Une vraie épidémie.
Puis t'a sûrement une vie toi aussi. Va faire la tienne, on verra plus tard.