Le doute sépare les gens. C'est un poison qui désintègre les amitiés et brise les relations agréables. C'est une épine qui blesse et irrite, c'est une épée qui tue.
La porte de son cabinet se referma sur son patient. D’une démarche nonchalante, Ki Moon se rapprocha de son bureau pour inspecter son agenda pour y lire le nom de la prochaine personne souffrant de douleurs. Et à l’instant même où il observa le nom inscrit en lettre manuscrite, ses sourcils se froncèrent et un soupire franchit ses lèvres. Choi Chaeyoung. Une jeune femme pour laquelle il éprouvait depuis quelques temps une forme d’animosité. Il avait suffit d’une phrase, d’un seul nom, pour que les prémices de leur amitié s’effondrent.
Chaeyoung, il l’avait rencontré une première fois dans ce même cabinet où il se tenait en cet instant. Elle était une simple patiente victime d’un lointain accident de la route qui ressentait régulièrement des douleurs sur ses cicatrices. Ils avaient au départ une relation neutre, une relation entre un patient et un docteur. Puis ils s’étaient croisés de nouveau, dans une salle de sport. Ils pratiquaient tous deux le taekwondo, elle depuis son plus jeune âge, et lui depuis peu. Le cadre était autre, moins contraignant. Les langues ont commencées à se délier, même les détails sur leur vie privée demeuraient secrets. Les conversations devenaient moins anodines et ils avaient dès lors commencé à s’affranchir de leur relation strictement professionnelle.
Puis ils ont tous deux rencontré d’autres personnes dans cette même salle de sport. Les semaines se sont écoulées. Et ils avaient tous décidés d’organiser une soirée dans un bar de la ville. L’alcool avait doucement à troubler les esprits, juste assez pour que chacun soit plus apte à parler de soi tout en restant lucide. Avec Chaeyoung, leur discussion s’était intensifiée. Lui, il avait surtout parlé de son frère, de cet homme qui était une extension de lui-même et qu’il protégeait de tous les dangers du monde.
Puis elle, elle avait surtout révéler le nom de sa mère. Et ce simple nom avait suffit pour tout faire voler en éclat. Pourtant, à l’instant même où elle l’avait prononcé, Ki Moon n’avait eu aucune réaction. Ce nom lui avait simplement semblé familier, rien de plus. Mais inconsciemment, il l’avait gardé en mémoire. Dès le lendemain, ce nom avait tournoyé dans son esprit et ne semblait pas vouloir s’extirper de sa boite crânienne.
Alors il avait entreprit des recherches. Et une réponse lui était alors apparue. Une réponse amère. Chaeyoung était la fille d’une chainedup, elle était la fille d’un de ces individus aux ordres de la New Life Corp, de cette organisation pour laquelle il n’éprouvait que du mépris. Alors suite à cette nouvelle, la colère avait circulé dans ses veines. Chaeyoung, elle ne pouvait qu’être comme sa mère, elle ne pouvait être servir cette organisation. Elle devait lui être dévouée corps et âme. Pourtant… Pourtant dans un coin de son esprit, il s’était dit que cette pensée pouvait être erronée. Mais la haine qu’il éprouvait envers les chaineup étaient bien trop intense. Alors il ne réfléchissait plus et se laissait guider par les émotions. Son affection pour la jeune femme se dégrada lentement. Et il avait redouté le moment où ils avaient de nouveau se faire face.
D’une démarche lancinante, il se dirigea vers la salle d’attente. « Mme Choi Chaeyoung ? » Les regards se tournèrent dans sa direction. Mais lui, il ne vit que Chaeyoung. Il tentait de paraitre le plus amical possible, mais son regard, tout comme chacune des parcelles de son épiderme, semblaient trahir son aigreur. Son regard croisa le sien, puis ses talons se détournèrent, indiquant à la jeune femme qu’elle devait désormais le suivre.
Nul sourire n’illuminait son visage, alors qu’il était toujours présent depuis la première séance. Il lui ouvrit la porte, la laissa pénétrer dans son cabinet. Il s’installa à son bureau, arrangea les quelques feuilles qui trainaient dessus avant de planter de nouveau son regard dans le sien. Il lui semblait que ses sourcils étaient encore froncés, et que Chaeyoung pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. N’importe qui aurait pu sentir une animosité planer dans l’air. Elle envahissait l’entièreté de la pièce. « Comment allez-vous depuis la dernière fois Mme Choi ? » C’étaient des mots récités mécaniquement, par habitude. Mais cette fois-ci, il les avait prononcés avec dégoût sans le vouloir. C’était plus fort que lui, il ne pouvait supporter l’idée qu’elle soit, elle aussi, comme sa mère, une personne dévouée à la New Life Corp. Et il aurait finalement tant aimé demeurer dans le secret, dans l’ignorance.
L'odeur de désinfectant et de médicament qui embommer la pièce ainsi que la douleur que je ressentais à ma jambe ces derniers temps me rappelait de mauvais souvenir. En effet, il y a de cela 3 ans j'ai eu un accident de moto qui m'a coutait une jambe et mon épaule même si grâce à la médecine de newlife j'ai pu recevoir une pièce bionique, je garde des douleurs. Ces derniers jours je ne sais pourquoi mais ces douleurs se sont intensifiés et surtout au niveau de ma jambe. Mes amis m'ont conseiller daller consulter un ostéopathe et je connaissais le meilleur qui exercessait ici, Nam Ki Moon. C'est dans sa salle d'attente de son cabinet que j'attendais patiemment mon tour pour un énième rendez-vous.
Ki Moon, je l'avais rencontrer il y a de cela quelques mois dans ce même cabinet pour les mêmes douleurs puis par le plus grand des hasards ce derniers était arrivé dans ma salle de sport où je m'entraînais au Taekwondo. Ce fut avec étonnement que je vis sa bouille dans un tout autre contexte que le contexte médical. Notre relation était dans un premier temps de médecin à patient puis grâce au taekwondo j'ai pu découvrir un jeune homme avec les même délire et le même sens de l'humour que moi. C'était agréable de rencontrer des personnes ainsi. Par la suite, les langues se sont déliées petit à petit, on a appris à se connaître un peu plus et un j'ai appris à connaître un jeune homme très intéressant. Bien évidemment je ne connaissais pas tout les secrets, toute la vie de KiMoon et lui non plus, nous étions un peu pareil la dessus, mais c'était suffisant pour le début d'une amitié.
Quelques jours auparavant cet énième rendez-vous, avec la petite bande que nous formions avec les autres camarade de la salle nous sommes sortis dîner et boire un verre tous ensemble. C'était une superbe soirée. Avec les effusions d'alcool, la bonne nourriture la bonne ambiance, les langues se sont un peu plus déliées. Ki Moon m'avait énormément de son frère et de sa relation avec lui que je trouvais réellement fascinante et que je ne pouvais qu'envier puisque j'étais fille unique. De mon côté j'avais parlé de ma mère, de Nao et de Sean. Mais je ne sais pourquoi depuis cette soirée je n'avais plus de nouvelle et surtout il n'avait pas montrer le bout de son nez à la salle.
Mon nom retentit alors dans la salle d'attente, je reconnaissais cette voix parmi tant d'autres, je me levais et me dirigeais alors vers Ki Moon, un sourire aux lèvres. J'étais toujours heureuse de le voir cependant quelque chose clochait dans son attitude, je pouvais le sentir. Cela était étrange mais je ne voulais pas faire d'esclandre ou le mettre mal à l'aise face à ses patients. Je le suivais alors et entrais dans la salle d’auscultation. L'ambiance était aussi glacial que les mur blanc d'un hôpital. C'était assez destabilisation de se retrouver dans une telle situation puisque je ne savais pas quelle erreur, faute j'avais pu commettre. Mais soit, c'était peut-être une certaine fierté mal placée mais mon sourire disparu et je restais tout aussi solennel que mon vis-à-vis. Son regard était noir, il transpirait une certaine haine...Cela commençait à m'irriter mais je préférais respirer et ne rien dire. « C'est de pire en pire.... Cette douleur est de plus en plus insupportable et elle est en train de se diriger vers mon épaule... » Disais-je en me sentant de plus en plus mal à l'aise. Je n'avais qu'une envie c'était de m'enfuir d'ici ou de taper du point sur la table. Je ne savais pourquoi et cela m'énerver réellement. « Hmm...Si ça ne va pas Docteur Nam, je peux revenir un autre jour ou si vous désirez je peux également changer de médecin...» Je ne sentais réellement plus à ma place et cela me rendais assez triste et furieuse de ressentir cela face à quelqu'un que je considérais comme un ami. Je décidais alors de me lever et de me diriger vers la porte. Je préférais encore souffrir que de rester ici à me sentir coupable de quelque chose dont j'ignorais l'existence.
Le doute sépare les gens. C'est un poison qui désintègre les amitiés et brise les relations agréables. C'est une épine qui blesse et irrite, c'est une épée qui tue.
Le sourire de Chaeyoung s’était désormais effacé. Il l’avait l’observé se ternir sur son visage. Elle avait ressentit son animosité, ce rejet qui suintait les moindres de ses pores. L’atmosphère médicale, autrefois emplie de chaleur et de douceur, était maintenant pesante. Ki Moon, il avait toujours un sourire collé au visage quand il accueillait et auscultait ses patients. L’expression n’était jamais moqueuse mais empreinte de douceur. Avec ce sourire, il espérait réchauffer les cœurs, ôter les maux et les douleurs, ne serait que l’espace d’un instant. Ce sourire, c’était comme un baume qui pansait les blessures.
Ce contact, cette chaleur humaine, ce besoin d’adoucir le quotidien, il l’avait développé avec son frère alors que sa maladie commençait à grandir en lui. Il voulait lui être utile, pouvoir le soulager quand les douleurs lui étaient insoutenables et observer un sourire illuminé son visage. Ce besoin, il lui était primordial. Le reste lui était presque secondaire. Il offrait son cœur et son âme envers ceux qu’il chérissait, envers ceux qui souffraient, parfois en silence, de peur de développer une faiblesse pourtant humaine, envers ses patients qui franchissait chaque jour la porte de sa cabinet. Ses soins, il s’en doutait, n’allaient pas effacer les maux de tous les jours ou de toute une vie. Alors il cherchait simplement à faire esquisser un sourire, à soulager un peu les peines.
Son regard était désormais rivé sur Chaeyoung et sur son bureau, cette unique barrière qui les séparait. Il pouvait ressentir toute son incompréhension. Et il la comprenait, sa réaction aurait été la même. Pourtant, il fit mine d’agir comme d’habitude, de ne révéler aucune faille, d’agir comme un simple médecin envers un patient lambda. Il écouta ainsi ses douleurs, ses peines. Et il perçut dans sa voix toute son incompréhension face à la situation, mêlée à un sentiment d’aigreur à son égard. Elle ne comprenait pas, et lui refusait de lui révéler la vérité. En cet instant, il souhaitait que cette consultation se termine. Il souhaitait poser un diagnostic, prescrire des recommandations et la laisser partir afin d’échapper à cette atmosphère étouffante. Et son souhait, pourtant secret, fut exaucé.
Chaeyoung, exaspérée, elle avait décidé de partir, de fuir cette pesanteur. Pendant quelques instants, il la fixa, incrédule. Il l’observa se lever et s’avancer vers la porte. Tout c’était déroulé rapidement, en à peine quelques secondes. Et sa réaction, si vive, si surprenante et pourtant rationnelle, l’avait décontenancé. « Attends, ne pars pas ! » Par son interpellation, il espérait arrêter le temps et les pas de la jeune femme. Sa voix était sèche, rugueuse, mais aussi presque plaintive et suppliante. Et sans le vouloir, il l’avait tutoyer, comme on tutoie quelqu’un que lui apprécie, quelqu’un qui est plus qu’une connaissance. Il s’adressait à elle, à Chaeyoung, et non à un énième patient. « Ecoute… Je voulais pas te faire fuir à cause de mon humeur… Y’a quelque chose qui va pas, on pourrait parler, je sais pas… » Les mots firent alors place au silence. Il avouait, à demi-mots, la présence d’une déchirure dans leur relation, sans pour autant la préciser. Il avait pas le courage pour ça. « Ecoute, si tu souhaites partir ou changer de médecin, soit, je respecterai ton choix. Mais je ne voulais pas te faire fuir. » C’était la vérité. Du moins, un morceau de vérité, puisqu’il ne lui révéla pas, encore une fois, la raison de son animosité à son égard.
Lentement, il emplit ses poumons d’air pour se contenir. « Alors si ça ne te dérange pas, on oublie ce qui vient de se passer et on reprend une consultation normale. » En prononçant ses mots, il tentait de capter son regard, d’attirer son attention. Pour ne pas qu’elle prenne de nouveau de la fuite, qu’elle s’enfuit pour de bon. Il avait essayé de maintenir cacher la colère pour ne pas qu’elle transparaisse dans sa voix. Et désormais, il espérait que Chaeyoung se tourne de nouveau vers lui, sans cracher une haine néanmoins méritée au visage. Il voulait que tout soit comme avant, avant qu’il ne découvre ces liens avec la New Life Corp. Il se berçait finalement d’illusions pour réfuter cette vérité amère.
L'ambiance était réellement lourde ce qui était totalement inhabituelle et totalement déconcertant. Cette ambiance si chaleureuse qui trônais habituellement dans le cabinet de mon ami avait disparu et c'était devenu l'égale du royaume des glaces. Certes j'aurai compris si j'avais fait quelques choses de mal avant ce rendez-vous mais c'était tout le contraire. C'était dans l'incompréhension totale que j'entrais et écoutais mon ami. J'avais déjà connu ce genre de situation cependant j'avais toujours eu une part de tord dans ce genre de situation. L'envie de fuir, de quitter immédiatement la pièce était plus que présente. Je ne voulais guère m'énerver, surtout que nous étions à son travail, j'avais beaucoup trop d'estime pour Ki Moon pour lui faire une esclandre et de risquait son poste. C'est dans un geste sec, froid et sans attendre que je me levais et me dirigeais vers la porte de son bureau. Pourquoi rester dans un endroit où visiblement votre présence était loin d'être la bienvenue. La voix de Ki Moon interrompit tout mes mouvements. JE restais là face à cette porte et la main posée sur la poignée, je n'avais guère envie de me retourner... J'étais comme figée, j'étais blessée, triste et dans l'incompréhension totale. Ces mots résonnaient dans mon esprit, une chose qui n'allait pas et j'étais certaine que cela venait de moi, il ne pouvait agir ainsi sinon. Un soupire s'échappa de mes lippes et je daignais enfin me retourner. "Qu'est-ce que j'ai pu faire pour que tu sois ainsi envers moi?! Changer de médecin ce n'est pas mon désir mais plutôt pour te soulager d'un poids je dirais...". Je n'avais aucune envie de changer de médecin, j'avais eu de la chance de tomber sur quelqu'un comme Ki Moon qui comprenait ce que je lui disais, où j'avais mal et qui ne me prenait pas pour une folle. Un médecin comme lui, avec autant d'empathie, de gentillesse et surtout aussi doué ça ne courrait pas les rues, surtout de nos jours.
Je ne savais plus sur quel pied danser... J'essayais tant bien que mal de ne pas croiser son regard, je ne voulais qu'en aucun cas il voit à quel point je pouvais être blessée, en colère et surtout attristée. J'avais toujours eu une image d'une femme forte et fière. Montrer mes faiblesses avaient toujours été une chose qui me retombait dessus à chaque fois. Maintes fois j'avais reçu le revers de la médaille. "Tu es sûre que ça te vas? Je peux repasser une autre fois si tu préfère...." Certes mes douleurs étaient revenue et me faisait souffrir mais je préférais souffrir physiquement que souffrir émotionnellement pour avoir perdu, encore une fois, un ami proche. Et puis je devrais être habituer à ce genre de situation...Mais je ne pouvais, je ne voulais le perdre, je m'étais un peu trop attachée à lui, rapidement certes, mais c'était ainsi.
Le doute sépare les gens. C'est un poison qui désintègre les amitiés et brise les relations agréables. C'est une épine qui blesse et irrite, c'est une épée qui tue.
Il avait l’impression que le temps s’était suspendu à l’instant même où il lui ait demandé de ne pas fuir. Il la voyait, la main visée sur la poignée de la porte. Elle ne bougeait pas. Lui non plus. Les secondes s’écoulèrent. Il s’attendait à tout instant à voir la porte se refermer sur elle et sur leur amitié récente. Et il fut alors soulagé quand il observa la jeune femme se retourner vers lui, même si le soupire qui s’échappa de ses lèvres ne présageait rien de bon. Ses paroles furent douloureuses pour lui, même s’il les comprenait. Il comprenait ses mots, sa tristesse, son incompréhension envers son comportement. Ca lui faisait mal de ressentir toutes ses émotions. Parce que oui, il le voyait bien qu’elle tentait de les cacher. Mais il parvenait à lire derrière des traits de son visage. Ses émotions qu’elle tentait de cacher étaient une évidence. Et cette vision l’attristait encore plus. Il avait tant envie de permettre au temps d’effacer tout ce qui venait de se passer, d’effacer cette colère qui lui avait échappé. Mais un retour en arrière était impossible. Il devait assumer les conséquences de ses actes.
Il essayait de croiser son regard, mais elle l’évitait. Et il le comprenait, même si ça l’attristait. Se mordant les lèvres, il prit quelques secondes avant de répondre à son interrogation. Mais en y réfléchissant, il espérait qu’elle ne prenne pas mal son silence, qu’elle pense que ce dernier marquait un peu plus sa colère. « Oui, ça va bien… Je suis désolé… » Il ne parvenait toujours pas à évoquer les raisons de son aigreur. C’était comme si le simple fait de prononcer des mots amers allaient tout briser. Mais en même temps, il devait lui dire, lui avouer pour briser cette atmosphère étouffante et ôter ce poids qui reposait désormais sur leurs épaules. « Tu n’es pas obligé de repasser une autre fois… Enfin, je veux dire… On peut continuer ce rendez-vous. Mais je ne veux pas t’y obliger non plus… » Il se tenait le dos légèrement vouté derrière son bureau, les poings fermés posés dessus.
Il baissa sa tête et ferma les yeux quelques instants. Il tenta de respirer calmement. « Ecoute, je suis désolé… C’est moi qui ais un problème, tu n’y es pour rien… » Ses prunelles cherchèrent les siennes, il voulait qu’il entente ses mots. Parce qu’ils étaient sincères. C’était simplement lui qui ne supportait pas l’idée qu’elle soit comme sa mère. Il ne supportait pas qu’elle soit enrôlé dans la New Life Corp, dans cette société qui avait tué sa mère, qui avait obligé à sa famille à faire un choix entre sauver sa vie et celle de son frère Izzy. « Je m’excuse de m’être énervé contre toi, je n’aurais pas du. Je dois simplement régler des choses de mon côté, ce n’est rien… On oublie tout d'accord ? » Non ce n’état pas rien, mais il n’arrivait pas à lui faire un aveu. Il avait perdre de la perdre, là, tout de suite dans la seconde, et de voir la porte se refermer définitivement sur elle.
Comment réagir à cette situation, à ce comportement si étrange qui émanait de son ami...Chaeyoung n'en avait pas la solution ni même la réponse. Elle ne savait que faire et surtout comment réagir. L'envie de fuir était tellement forte mais elle se décida à affronter plutôt le regard noir de celui qu'elle commençait à considérer comme son meilleur ami. Certes elle ne voulait pas le perdre mais elle ne supportait ce genre de comportement. Elle lâcha alors la poignée et se dirigea à nouveau vers le bureau, elle verrait bien ce que son ami avait à dire et elle avisera sur ce qu'elle comptait faire. "Hmm si tu le dis" La jeune femme n'était absolument pas convaincu de la réponse de son ami mais soit elle devait pour l'instant faire avec. Elle n'était pas sur de continuer la consultation pour laisser à ce dernier le temps de ce calmer et elle prendrait surement un rendez-vous plus tard. La douleur pouvait attendre, l'amitié était plus importante pour elle. "Tu ne m'y force pas mais je pense qu'il est préférable de remettre ce rendez-vous lorsque tu seras plus en forme..."
Elle observait Ki Moon qui était en totale désaccord avec lui-même elle pouvait le ressentir. Même si cela ne faisait guère des années qu'ils se connaissaient, ils arrivaient tout deux à déchiffrer l'attitude, les ressentis de l'autre. Il avait un problème et elle ne pouvait rien faire puisqu'il se refusait à lui dire, elle le savait. "Tu sais que je suis et serais toujours là pour toi!" Chaeyoung ne savait que faire, elle ne pouvait pas le forcer à lui faire avouer ce qui le tracassait au point d'être aussi désagréable et aussi tendu. Dans ce monde cela était difficile de faire confiance en beaucoup mais lui pouvait lui faire confiance même si sa mère faisait partie de la NLC et qu'elle était chez les chained up jamais elle ne trahirai un ami. "Oh je vois...Oui on oublie mais je vais te laisser du coup! Je préfère que tu reprenne tes esprits et que tu sois plus serein pour ton prochain patient! Je ne voudrais pas que part ma faute tu te fasse virer ou pire te faire rayer de l'ordre des médecins." La jeune femme était sincère, elle ne voulait que rien n'arrive à son ami donc elle décida de partir. Elle reviendrait dans les prochaines semaines. Elle se sentait terriblement coupable de l'état actuel de son ami même si elle ne comprenait toujours pas ce qu'elle avait bien pu faire. Elle se leva et lança un sourire légèrement forcé à son ami avant de retourner vers la porte de son cabinet. "Je prendrai rendez-vous auprès de ta secrétaire! Prends soin de toi Ki Moon! on se voit très vite..."
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