[+16 blood][flashback/21123018]Last fly - mina
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

[+16 blood][flashback/21123018]Last fly - mina

 :: Nagwon :: Kushin - Quartier vert et sportif :: Logements
Lwang Anubys
Lwang Anubys
Lwang Anubys
Points : 41
Messages : 41
Date d'inscription : 24/03/2019
Mer 27 Mar - 19:50

ft.mina

LAST FLY [flashback/21123018]certaines descriptions peuvent heurter les plus sensibles, si vous lisez vous assumez, merci :3
Plusieurs jours. Nuits. Bâillonné. Ligoté. Toutes ces conneries de mafia. Voilà pourquoi celui qui marche sur les morts ne veut être considéré que comme un homme de main lambda et non comme un lieutenant fidèle et indémontable. Il en a touché des barreaux, frôlés des doigts, du corps, des lèvres avec ce sourire qui rendait fous un idiot, une pucelle, un inconscient... folie en son être entier, bien géré par un esprit malade de violence et de loyauté véreuse. Mais lui qui fait froid aux flics, lui qui ne s'inquiète pas de vivre jusqu'à demain, imprime bien cette nuit là, qu'il ne verra pas le jour. Mieux encore, il réalise tant qu'il n'est pas irremplaçable, donnant sa vie pour une famille qui n'a pas daigné bouger depuis qu'il s'est fait attrapé et malmené. Malmener, si doux comme prose à ses oreilles déjà bioniques. Si doux... pour une main, un bras, une jambe, tous brisés et écrasés depuis quelques heures. La douleur fait hurler au début mais quand le sol se tâche, colorant en tableau macabre un appartement pourtant si impeccable d'ordinaire, il sait qu'il ne verra plus le soleil... les autres fois étaient différentes... il avait le temps. le temps de penser à comment se sortir de là. Mais pas cette fois. Un autre pied s'abat sur sa jambe, lui en éviscérant les muscles autour des os...Elle a beau être en partie une prothèse, elle semble si réaliste et l'os de fibre de carbone n'écrase sous la semelle de métal... il serre le bâillon dans ses dents pleines d'hémoglobine, sous la douleur insoutenable.La moité de son visage enflé sous les coups récurrents ne réagit plus des masses. Il ne voit presque plus rien, le sang coagulant sous ses paupières qui peinent à rester ouvertes. Devant lui, un type ôte sa veste de costume et remonte ses manches. Il le connait cet enfoiré... le fils légitime. Putain d'oiseau de mauvaise augure. Dans ses doigts bagués encore propres, il voit glisser une chaîne lourde, celle qu'on met habituellement sur les tronçonneuses, hérissée de micro lames d'acier dont il avoue s'être parfois servi, aussi traîtresse que les dents des fourmis de feu, éventrant les muscles et épidermes, en leur surface. La pire des douleurs quand elle s'accumule, comme l'impression d'être épenné vivant. Le type lui sourit doucement, enfile un gant d'ouvrier de chantier et se saisit de la zone protégée par du scotch épais. "On va jouer un peu... je veux te voir crever en me fixant dans les yeux... que je sois..." il lui attrape les cheveux et lui tire en arrière."...la dernière chose que tu vois... le mec a qui tu as volé la femme..." Il aurait pu comprendre. Que cette pute qui était son épouse, appartenait à une famille qu'il n'aurait jamais du toucher, qu'elle lui avait menti toutes ces années, qu'elle l'avait choisi lui, envoûté et épousé juste pour défier les siens et que toutes ces années, lui si alerte sur tout ce qui ne le touchait pas de manière privée, n'y avait vu que du feu et encaissé en se pensant indigne et inapte à être un époux dévoué. Il n'en était rien, il avait tout fait pour elle, la seule personne pour qui il se serait damné. La dernière à qui il aurait pensé pour choir dans l'ultime trépas.

Et pourtant. Il ne peut comprendre. Il prend la chaine en pleine gueule et sa joue éclate comme un amas de viande haché d'un boucher qui a échappé une préparation de son étal. Il tourne de l’œil sous la douleur et perd connaissance. La peau de son torse, bleuie, noircie, encore marqué par les contacts électriques des jours passés... et juste des gémissements grognés tirés de cette vermine qui ne parlerait pas. Ils le savent ceux de sa famille. Et ils savaient probablement pour cette fille d'ailleurs, alors ils l'ont laissé payer et demain, il ne se souviendra pas. Demain, il sera mort. Froid. Son corps inanimé continue d'encaisser l'attaque massive. Il n'est plus un, mais deux. Trois. Quatre. L'orgie brutal de ces hommes frustrés qui ont été élevés dans la même bourbe que lui. La chaine sur laquelle il est ficelé, finit par se briser et l'amas désarticuler, en lambeaux charnels qu'il est devenu s'affaisse dans un bruit lourd, étouffé, presque trop doux pour le tableau macabre dont s'imprègne le tapis.

A quelques mètres de là dans les autres appartements assez insonorisés, la petite voisine lave son linge, le musicien d'à coté est parti au boulot peut-être ou accorde sa guitare, la petite vieille du dessous doit encore draguer le facteur et dans la rue, la vie suit son cours. ça klaxonne, ça se bouscule, la pluie tombe aussi comme si le ciel pleurait sa chute. Les démons aussi meurt. A trente kilomètres de là, la bipeur d'alerte du petit ingénieur s'allume, et son propriétaire panique. Le code qu'il n'a jamais eu et qu'il craignait. il fait debout en trombe, direction l'appart d'Anubys au plus vite. Grand con qui se pense indestructible... Pardon Mina, tu devais passer le voir ce soir, c'était prévu depuis plusieurs jours déjà, mais il n'a pas pu te prévenir. Ce n'est pas avec lui que tu auras rendez-vous...

Les hommes finissent par quitter les lieux, essayant leurs semelles sur le canapé et la couette du lit avait de partir. Ils ne croisent personne. Anubys n'est pas encore mort... son coeur tient. Un battement. Encore un. Il ne voit plus, n'entend plus... le sang inonde ses parties bioniques proches du cerveau à moitié détruit par un trauma crânien... il ne marchera plus. Il ne parlera plus. Ses organes bien qu'en partie synthétiques ne sont plus fonctionnels. Pas loin, un bras a été détaché... seule une jambe et un bras sont intacts mais tellement tachés. Un battement. Encore un. La musique du voisin. Elle sonne comme un recueil, dernier son que son âme retient. Puis le noir. Un battement... encore un... la porte s'ouvre en grand et l'horreur se fige dans les yeux de l'ingénieur... putain... priorité... le garder en vie... si on peut dire qu'il peut être encore en vie vu tout ce qui a déjà été remplacé. Encore un battement... Il entre et ramasse un bras, puis un autre morceau d'Anubys et ferme la porte d'entrée, personne ne doit savoir. Il garde son masque sur le nez pour éviter tout contact on sait jamais. Il tire une bache de l'armoire et la déplie alors que la porte d'entrée s'ouvre. Non. Non non non. merde... il se cache dans l'ombre du couloir et attend de voir qui c'est. Pourvu que ce ne soit pas les flics, il ne pourra plus rien faire pour lui sinon.
Lwang Anubys
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en hautPage 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Jung Mina phone
» Jung Mina • Troublemaker
» Jung Mina • Give me a reason
» Girl's night ღ Ft. Jung Mina
» Jung Mina • Who wants live forever (En cours)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
New Life :: Nagwon :: Kushin - Quartier vert et sportif :: Logements-
Sauter vers: