On dit toujours qu'il est mieux de vivre avec des remords qu'avec des regrets, mais beaucoup ne savent aucunement faire la différence entre les deux. Parfois la vie nous offres plusieurs choix, souvent les gens font le bon, mais il y a autant de personnes qui font également le mauvais. Mina vivait avec autant de remords que de regrets, c'est d'ailleurs ce qui l'avait fait fuir tout ce qu'elle aimait. Aujourd'hui c'est le cœur toujours aussi lourd qu'il y a quatre ans qu'elle était de retour dans la maison familiale et elle s'en voulait de pensée qu'elle n'aurait jamais remit les pieds ici si sa mère, cette femme qui l'avait mise au monde il y a vingt-cinq ans n'avait pas quittée ce monde. Dans le fond, elle regrettait de n'avoir pas eu la chance de dire adieu à sa mère, mais hormis pour lui dire que c'était fini, personne ne lui avait dit que sa mère était malade. Mais, pouvait-ont réellement leurs en vouloir de n'avoir rien dit ? N'est-ce pas elle qui avait fui et couper les ponts même avec celle qui était sa moitié ? Si et en pareil circonstances elle n'avait aucunement le droit d'en vouloir à qui que ce soit si ce n'est à elle-même.
Assise sur le lit de sa vielle chambre, Mina regardait une vielle photo. Dessus sa mère sa sœur et elle, la photo avait sûrement été prise par leurs père et elles devaient avoir une dizaine d'années dessus. En ce temps là les problèmes d'aujourd'hui n'occupait pas ses pensées, tout allait parfaitement bien dans leurs vies. S'en était déjà trop pour elle, son cœur non... Elle n'était pas prête, elle ne pouvait pas se résoudre à lui dire adieu maintenant. Mina se leva et prit ses clés de moto et roula jusqu'au seul endroit qui pouvait la calmer depuis a peu prêt dix ans maintenant.
La vitesse vous procure cette sensation de liberté. La vitesse vous donne cette impression que plus rien n'a d'importance et c'est ce que Mina aimait le plus. Actuellement elle ne pensait plus a la mort de sa mère, sur le fait que sa sœur et elle n'ait passé exactement que vingt minutes ensemble depuis les funérailles. Elle ne pensait plus à rien, enfin jusqu'à ce qu'une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien entre dans son champ de vision après un énième tour de piste. Son esprit qui il y a quelque instant était loin était ramené à la dure réalité maintenant et alors qu'un soupire franchit ses lèvres teintées d'un rouge cerise foncé, la jeune femme se stoppa simplement.
Mille pensées envahissait son esprit, elle marchait le plus lentement possible pour retarder un peu plus longtemps l'échéance de devoir affronté cette femme au visage si similaire au siens. Hormis la veille pour consoler leur tristesse de la perte de cet être cher, les deux sœurs n'avaient échangées aucuns mots. Hormis les sms et les trop rares appels elles ne s'étaient pas adresser la parole ni ne s'était vu depuis presque quatre longues années. Alors que son regard se posait sur Rina, elle eut l'impression de se regarder dans un miroir. Elles seules pouvaient remarquer leurs différences, hormis leurs manière de se maquillées ou les tatouages et piercing, rien ne pouvait les différencier. Un petit soupire franchit la barrière de ses lèvres à nouveau alors qu'un silence entre elles étaient né. Silence que Mina coupa en ouvrant enfin la bouche « Je ne t'ai pas vu sur ce circuit depuis quatre ans, c'est papa qui t'a demandé de venir me chercher ou tu es venu parce que tu pensais que je ne reviendrais pas ? » Sa voix n'était pas froide bien au contraire elle était douce comme toujours quand elle s'adressait à elle « Je ne compte pas m'enfuir » conclut-elle.
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Jeu 21 Mar - 17:19
Amère retrouvaille
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La perte d’un être cher est assez fort pour vous faire plonger dans les abysses de la faiblesse, brisant notre âme en mille morceau face à cette perte dont la vie a le secret.Si cette jeune femme n’avait été fissurée par le passée, la mort de cette génitrice l’aurait fait contre son gré. Cette mère qui avait protéger sa famille et l’avait chérie de tout son être avait vu la fin de ces jours, la faucheuse n’ayant trouver plus amusant de craqueler la lignée des Jung dors et déjà fragmentée depuis bien longtemps. Un destin joueur qui n’avait eut de cesse d’orchestrer chaque manège à sensation avec les sentiments des membres de la famille, allant même jusqu’à rassembler quiconque serait parenté à la défunte.
Une comédie mélanger à la réalité, le petit ange de la fratrie pleurait sans un mot, priant pour la prospérité de cette âme aimante qu’était sa mère désormais enlevé par le destin. D’un ensemble noir de jais, Rina était assise sur son fauteuil roulant, laissant libre chaque perles transparaître sur son visage, ne faisant attention à cette femme fraîchement revenu pour ces obsèques qui leur avait volé un être cher. Un regard perdu dans le vide, les souvenirs ne cessent d’affluer dans son esprit, laissant sa mémoire vagabonder entre les bons et mauvais moments.
Cette déchirure au niveau du coeur, elle ne l’a connaissait que trop, revivant cette trahison qui lui avait fait perdre ces personnes qu’elle aimait. Rina avait laisser partir à nouveau une personne importante à ses yeux, laissant surgir cette nuance noire qu’elle possédait ressortir en ce jour. Des yeux voilées par le chagrin, ses pupilles ne cesse de suivre discrètement sa jumelle qui part de nouveau, le son de cette porte qu’elle ne connaissait trop brisant le silence macabre. Une nouvelle fuite à son actif, elle n’allait l’accepter.
Cette soeur si populaire et aimée dans son milieu venait de quitter de nouveau le cocon familiale, laissant de nouveau son paternel et elle-même seuls, chose qui ne pouvait être comprise malgré la douleur commune. Profitant du faible esprit de son père, le petit ange avait quémander la permission pour prendre l’air, prétextant ne pas vouloir le laisser seul. Une demande autorisée, un sourire comme réponse et voilà que Rina s’était mise en route, fauteuil roulant comme moyen de transport.
Un temps de déplacement long, elle s’était retrouvée de nouveau dans ce lieu qu’elle avait évité depuis son accident. Cet endroit qui auparavant était idylliquement lorsque l’innocence était omniprésente, désormais cela ne lui semblait qu’un enfer dont elle faisait abstraction, une fausse perte de mémoire ne pouvant refléter ses réels sentiments. Des mains qui faisaient rouler cet assis dont Rina avait l’habitude, remettant son masque petit à petit que la distance qui la séparait de sa moitié diminuait, l’ange se devant d’être intact à la vie de son miroir.
Elle écoutait attentivement le silence fuir la voix de cette femme qui partageait sa vie depuis toujours, ressentant malgré elle ce vide disparaître au timbre de sa jumelle. Elle ne l’appréciait plus, cela était un mensonge pour ne pas perdre de vue sa vengeance. Rina avait hoché négativement la tête, ne connaissant que trop sa semblable pour savoir qu’elle n’était ici que pour canaliser le surplus qu’elle vivait.
Tu n’as pas changé en quatre ans, toujours à venir ici pour évacuer.
Un sourire en guise d'accompagnement, la fausseté de son action n’était qu’à moitié partager avec la réalité.
Si tu es revenue, c’est parce que tu tiens toujours à nous malgré tout. Ca me fait plaisir de te voir même si la situation n’est pas propice… Ou parfaite pour te voir t’enfoncer dans la noirceur où tu m’as mise
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Mer 24 Juil - 10:23
Amère retrouvaille
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Un petit sourire n'avait pu s’empêcher de naître sur le visage pourtant marqué par la tristesse de Mina, la remarque de sa sœur ou plutôt son observation sur ses habitudes inchangées n'avait aucunement pu l'empêcher de l'exprimer par un sourire. Oui, Mina n'avait pas changé et ne comptait pas le faire, la vitesse était son exutoire et aujourd'hui plus qu'autre jour elle en avait eu besoin « Pourquoi changer les bonnes habitudes ? Et puis c'est un peu ma deuxième maison ici » Tout en disant cela Mina avait laissé traîner un regard vague sur le circuit se remémorant d'autre souvenir aussi bien doux qu'amère. Ce circuit l'avait vu grandir, elle y avait eu ses plus grandes joies, ses plus grandes victoires. Mais également ses plus grandes peines et défaite, oui il n'y a pas à dire ce circuit était réellement son deuxième chez-soi.>
Mina reporta de nouveau son regard sur sa sœur quand celle-ci mentionna le fait qu'elle était revenue et qu'elle tenait à eux. Bien sûr qu'elle tenait a sa famille, mais il est vrai que les divergences d'opinion et les souvenir douloureux l'avait fait s'éloigner d'eux dans un acte égoïste, car elle ne voulait plus souffrir du poids de ses fautes, de sa culpabilité d'avoir cédé et d'avoir désiré ce qu'elle n'aurait pas dû. Mais hélas, malgré tout les progrès du monde le retour dans le temps n'était pas possible « Ce n'est pas parce que je ne tenais plus à vous que je suis partie, Rina » Avait-elle simplement soufflée. Le regard toujours braqué sur celui de sa moitié Mina repris d'une voix fatiguée de toujours répéter ce même mensonge « Si je suis partie, c'est juste parce que je n'en pouvais plus de ces débat incessant avec les parents, sur mon choix de vie, que je ne sois pas la fille qu'ils auraient voulu » Il était aisé de donner cette excuse, car dans le fond, tout le monde connaissaient les différents qu'il y avait en eux donc personne dans leur entourage ou presque n'avait été surpris le jour où Mina prit ses affaire pour partir « J'avais besoin de... Respiré ? » Cela ressemblait plus à une question qu'à une affirmation, mais c'est tout ce qu'elle pouvait dire après tout.
Plongeant sa main dans son jean Mina prit une cigarette et la coinça entre ses lèvres avant de l'allumer et pouvoir en inspiré le poison « Je m'en veux quand même de ne pas être revenu plus tôt passer du temps avec maman » Ce n'était pas un regret, mais une nouvelle culpabilité de ne pas avoir accédé a une demande de sa mère. Mina ignorait que sa mère était mal, personne ne lui avait rien dit, mais après tout pouvait-elle vraiment leur en vouloir ? Alors qu'elle-même ne donnait que très peu de nouvelles ? Non, elle ne le pouvait pas. « Je n'arrive pas à croire qu'elle soit partie » S’assaillant sur la piste, non loin de sa jumelle Mina regardait le ciel tout en recrachant la fumé de son petit poison « Et, j'aurais préféré que l'on se revoie dans d'autres circonstances... Désolé de t'avoir abandonné Rina » Un petit aveu qui ne faisait pas de mal, mais qui malheureusement ne fait pas que du bien.
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