Moon Kelya ♦ Whispers in the dark

Toute les histoires commencent par "Il était une fois" : Petit miracle auquel ils ne croyaient plus, toi petite demoiselle, tu montras le bout de ton nez. Un bonheur inestimable à qui l'on donna le nom de Kelya, toi petite demoiselle. Mais la vie joueuse t’amena avec une petite malédiction, il te priva d'un de tes sens celui de l'ouïe. Elle t'en priva alors que le monde dans lequel tu vis le jour était pourtant d’ôter de tout ce qu'il fallait pour que cette malédiction ne soit qu'un mauvais souvenir, mais la vie joueuse avec toi petite demoiselle n'était pas dupe elle savait que tes parents ne pouvaient offrir à ce trésor que tu étais de quoi entendre ce qui t'entourait. Ils auraient pu quémander de l'aide, mais fièrent, ils voulaient t'offrir le droit à l'ouïe par leurs propres moyens quoi qu'il puisse arriver. Alors toi petite demoiselle, toi qui vient tout juste de voir le jour soit patiente, un jour toi aussi, tu entendras, ce droit, tu l'auras et la vie chienne ne pourra rien contre cela.

L’hypocrisie humaine est ce qui fait ressortir le pire chez l'homme : Petite demoiselle, tu étais là, tu as grandie petite demoiselle et te voilà maintenant adolescente. Tu observe avec une certaines anxiété les lèvres de ceux que tu appelles tes parents, tu sais que c'est ton seul moyen de comprendre ce qu'ils disent. Bien que dépourvu du sens de l'ouïe, tu as trouvé d'autre moyen de communication, l'écriture étant le seul pour toi, mais tu peux lire sur les lèvres, lire ses mots que tu n'entends pas. Tes parents se disputent, tu le sais, car tu en es la cause. Toi petite demoiselle, tu as transmis à tes parents ce souhait que tu as toujours tu, mais qu'aujourd'hui, tu as partagé. Tu sais que cela va les diviser, mais tu ne pouvais garder cette envie plus longtemps au fond de toi. Tu voulais simplement aller à l'école comme tout le monde, tu voulais vivre normalement ne plus avoir de cours à la maison, non toi petite demoiselle, tu voulais simplement être comme tout le monde bien que tu ne l'étais aucunement. Ton père ne voulait pas, il ne pensait qu'à tout et à la méchanceté du monde d'aujourd'hui. Tu étais son trésor petite demoiselle, il pensait à toi avant tout. Ta mère ne voulait que ton bonheur et avait toujours céder à tes petits caprices et elle se battait pour que tu puisses obtenir gain de cause. Et petite demoiselle ta mère à batailler pour toi, elle a bataillé pour que ton père accepte enfin de te dire oui et que tu puisses vivre normalement malgré son petit problème. Mais tu sais petite demoiselle, as vie n'est pas simple, ton père a céder, mais non sans conditions, la première était de toujours rentré directement après les cours, la seconde était qu'au moindre problème petit demoiselle, tu quitterais l'école et la troisième de ne faire confiance à personnes. Des règles simples n'est-ce pas petite demoiselle ?

Trois années étaient passé et tout était parfait pour toi petite demoiselle, des amis qui malgré tes difficultés te soutenait. C'était dur de lire sur les lèvres et souvent les remarques se faisait entendre, mais tu tenais bon petite demoiselle n'est-ce pas ? Toute ta scolarité, tu l'as fait non sans mal, entre les faux-amis, les déceptions, plus d'une fois tu a voulu tout lâcher, mais par fierté, tu as tenu bon. Tu te savais un poids pour tes camarades, mais tu souriais et encaissais les critiques déguisé en conseil, tu supportais les accusations sur le fait que tes parents étaient de mauvais parent de ne pouvoir t'offrir de quoi entendre, mais non-petite demoiselle, tu n'as rien dit non pas parce que tu n'avais pas le courage, mais juste pour ne pas les décevoir n'est ce pas ? Tu t'es tu pour que tes parent qui sacrifiait beaucoup soit fier de toi. Mais petite demoiselle ce que tu as gardé pour toi, t'a fait changer, devenir plus forte, t'a fait devenir plus joueuse aussi. Tes parents qui ont toujours tout fait pour de préserver de la perversion du monde, n'ont pas remarquer que tu avais déjà été souiller par l'hypocrisie de ce qui t'entoure. Mais tu es maligne petite demoiselle, peut-être un peu trop. Tu sais jouer et manipuler, mais tout te faire pardonner par des sourires remplis d'une douceur dont tu as le secret.


L'innocence n'est qu'un masque pour les esprits les plus dépravé : Dix-neuf années, c'est l'âge que tu avais atteint quand tes parents ont enfin pu t'offrir ce qu'ils n'avaient pu faire à ta naissance. Cet implant pour que tu puisses enfin entendre le monde qui t’entourait, le regard totalement perdu quand tu as entendu la voix de tes parents, les larmes sur tes joues quand enfin, tu as entendu ta propre voix. Celle-ci que tu n'imaginais pas ainsi, enfin, tu pouvais entendre. Mais hélas, tu te rendis vite compte que tu parlais très mal, tu n'arrivais pas à parler correctement, tu compris ainsi les moqueries des autres et maintenant, tu les entendais aussi.

Avec les années, tu es devenu non sans mal une infirmière, tu voulais aider les gens et maintenant que tu entendais, tu voulais faire plus. Tu étais à l'écoute des autres et parfois les gens autour de toi parlaient de chose étrange sur New Life Corp, tu n'avais jamais eux vraiment d'avis sur eux, mais des bruits de couloir des murmure, des rumeur de certaines personnes sur leur agissement. Toi petite demoiselle, tu écoutais, et même si tu n'étais pas d'accord pouvait, pouvais-tu y faire quelque chose ? Alors qu'ils avaient créé ces implants qui font qu'aujourd'hui, tu entendais à la perfection ? Non donc tu écoutais juste...

Petite demoiselle, tu as aujourd'hui vingt-cinq ans, tu es une belle jeune femme pleine de malice et de secret, douce et aimante infirmière le jour. Femme fatale qui se déshabille la nuit, tu voulais de l’adrénaline et arrondir les fins de mois, tu es devenu strip-teaseuse sans que tes parents n'en sache rien, tu es l'ange le jour, le démon la nuit personne ne connaît vraiment ses traits de ta personnalité et qui sait ? Cela, peut peut-être continuer des années ? À toi de voir petite demoiselle..