Cela devait faire quelque temps maintenant depuis que Yumi s'était mise à fréquenter Mi Ran, tout simplement parce qu'un jour, les deux étaient en quelque sorte dans le même état, complètement sourde. Yumi n'a jamais appris à vivre avec ce problème, dès qu'elle put, elle a fui de chez elle sans se demander comment elle allait pouvoir vivre avec ce défaut de fabrication. Heureusement pour elle, Mi Ran était là pour l'aider, bien que ses professeurs à l'université ignorent la chose, elle se débrouillait un petit peu mieux depuis l'aide de celle qu'elle pouvait considérer comme une amie. Alors aujourd'hui, si tout allait bien, les deux avaient prévu d'absolument rien faire d'autre que ce que l'on appelle couramment du lèche-vitrine, s'asseoir devant les belles et grandes vitrines en se disant "Si seulement je pouvais me l'offrir". Souvent, c'était le cas pour Yumi, elle pouvait s'offrir beaucoup de choses, mais ça lui demanderait de mettre de plus en plus de stratagèmes pour voler de l'argent, ainsi que d'éviter de manger le soir. Non pas qu'elle ne pouvait pas le faire, mais si ça se trouve, elle devrait également se priver de son café gourmand du matin, et ça, Yumi préférait garder son argent et ne pas céder à la tentation plutôt que de passer à côté. Puis elle n'allait pas non plus s'autoriser à craquer à côté de Mi Ran qui ne pouvait sûrement juste pas se payer les belles choses en vitrine, pour la moindre des politesses, au moins pas devant elle. C'était une belle journée d'automne pour une fois, une journée sans pluie, mais Yumi préférait sortir avec un parapluie au cas où, on ne savait jamais à quel point la météo pouvait être capricieuse. Autre que ça, elle était vêtue normalement, assez chaudement, contrairement à ce que son parapluie pourrait insinuer, une chemise blanche et un short noir, rien de plus simple, sans oublier son fidèle, même si elle le hait, cache-œil. Et c'était donc en bonne compagnie qu'elle marchait dans le centre-ville, en regardant autour d'elle, l'œil grand-ouvert. L'image était si belle, si riche, une longue rue couverte de vitrine toutes les plus brillantes possible sur ce chemin éclairé par les rayons du soleil, comme si les nuages s'étaient ouverts juste pour créer cette magnifique image sous ses yeux. Et bien que ce soit magnifique en soi, Yumi ne pouvait pas s'empêcher de regarder autour d'elle, un nombre infini d'objets, vêtement, parfums, ou juste des petites choses inutiles qu'elle voudrait tellement, mais c'était impossible. Ce n'était pas spécialement l'or qu'elle cherchait, ou même les objets les plus chers possible, mais juste un coup de cœur, quelque chose qui l'appelait. Et en parlant de ça... - Ah! Mi Ran! Là-bas! La mi-japonaise se mit à courir, n'évitant pas les flaques d'eau, vers une vitrine à l'autre bout de la rue, elle y avait vu la perle rare, tout ce qu'elle voulait. Et c'était... Pas grande chose? Juste une robe fleurie qui pouvait pourtant donner un air si chic et féminin. Yumi, étant une touche-à-tout, ne pouvait s'empêcher de laisser son côté féminin ressortir en voyant de belles robes comme ça. Pourtant, elle n'osa même pas entrer dans le magasin, elle resta juste coincée devant la robe, la fixant sans cligner de l'œil. - Mi Ran, j'ai pas envie de voir le prix, sort moi de là s'il te plaît. Parce que bien sûr, la blonde pouvait rester toute la journée à la fixer ou même elle pourrait finir par craquer et l'acheter. Et ça... Elle s'était dite non.
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by Wiise
Kurihara Yumi
Ahn Mi Ran
Real Black Army
Ahn Mi Ran
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Date d'inscription : 02/10/2018
Mer 14 Nov - 13:24
Lèche vitrine intensif
Ahn Mi Ran & Kurihara Yumi.
Tenue ☾☾ Devant son armoire depuis plus de trente minutes, Mi Ran recherchait la tenue parfaite pour sortir afin d’aller rejoindre Yumi qu’elle avait rencontré par hasard dans la rue. Toutes deux avaient le même problème d’audition à cause de leurs implants et la perceuse était prête à tout aider l’étudiante à appréhender le dysfonctionnement des produits de New Life. Un soupir traversa ses lèvres rosées avant qu’elle ne décide de prendre des bas résilles rouges, une petite robe bustier noire qui sera cachée par un manteau rouge. Elle fila ensuite dans la salle de bain pour se préparer rapidement et éviter de faire attendre son amie. Une douche rapide, un maquille vite fait bien fait, elle coiffa ses cheveux blonds légèrement ondulés avant de prendre son sac à main, enfiler ses bottes et sortir. Elle prit quelques secondes pour apprécier le froid automnal qui caressait ses joues puis prit enfin la direction du centre-ville pour retrouver sa cadette. Toutes deux épiaient chaque vitrine en ayant le même point commun à savoir leur incapacité à se payer tout ce qui était proposé à des prix bien trop élevé pour leur portemonnaie. Des étoiles dans les yeux, la blonde regardait ces vitrines magnifiques en compagnie de son amie qui attira son attention sur quelque chose. Sans se poser plus de question, l’aîné suivit sa cadette, ne faisant pas attention aux flaques dans lesquelles elles marchaient toutes les deux. Les yeux de la plus âgée se posèrent sur une magnifique robe qui devait bien lui coûter… Deux mois de salaire avec une prime à côté et en mangeant déjà moins que maintenant… Si ce n’est plus. Monde cruel. « Elle irait trop bien avec ces bottes, regardes ! » Une exclamation peut-être trop spontanée en sachant que s’offrir les deux revenaient à être totalement dans le rouge. Elle geint doucement de désespoir avant de regarder l’étudiante avec des yeux larmoyants, écoutant sa demande. Pourquoi la vie était si chère ? « Mais… Mais… Les bottes… Elles seraient parfaites avec des collants résilles et… Oh ! » Son regard avait capté quelque chose et sans réfléchir, Mi Ran prit la main de Yumi pour l’emmener jusqu’à la vitrine d’un bijoutier. Spontanément, elle pointa une jolie paire de boucle d’oreille qui était hors de prix tout comme les bijoux proposés dans le magasin. La perceuse se tourna vers l’étudiante qu’elle attrapa par les épaules et la regarda droit dans l’œil. « La vie est trop chèèèèère Yumiiiii. On devrait faire une manifestation pour protester contre ça ! » Regardant partout autour d’elle sans lâcher sa consœur blonde, elle passa sa langue contre sa joue en observant les vitrines. Son regard se reposa ensuite sur celle de la bijouterie alors qu’un soupire de désespoir quittait ses lèvres. « Va falloir boire ou s’empiffrer pour faire passer la frustration. » Marmonna-t-elle pour elle-même mais aussi pour son amie, se posant en même temps une question pratique. « Un humain peut vivre combien de temps sans manger et boire ? » C’était limite si elle ne faisait pas les yeux doux aux boucles d’oreilles ou si elle n’était pas à deux doigts de lécher littéralement la vitrine.
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Cela devait faire quelque temps maintenant depuis que Yumi s'était mise à fréquenter Mi Ran, tout simplement parce qu'un jour, les deux étaient en quelque sorte dans le même état, complètement sourde. Yumi n'a jamais appris à vivre avec ce problème, dès qu'elle put, elle a fui de chez elle sans se demander comment elle allait pouvoir vivre avec ce défaut de fabrication. Heureusement pour elle, Mi Ran était là pour l'aider, bien que ses professeurs à l'université ignorent la chose, elle se débrouillait un petit peu mieux depuis l'aide de celle qu'elle pouvait considérer comme une amie. Alors aujourd'hui, si tout allait bien, les deux avaient prévu d'absolument rien faire d'autre que ce que l'on appelle couramment du lèche-vitrine, s'asseoir devant les belles et grandes vitrines en se disant "Si seulement je pouvais me l'offrir". Souvent, c'était le cas pour Yumi, elle pouvait s'offrir beaucoup de choses, mais ça lui demanderait de mettre de plus en plus de stratagèmes pour voler de l'argent, ainsi que d'éviter de manger le soir. Non pas qu'elle ne pouvait pas le faire, mais si ça se trouve, elle devrait également se priver de son café gourmand du matin, et ça, Yumi préférait garder son argent et ne pas céder à la tentation plutôt que de passer à côté. Puis elle n'allait pas non plus s'autoriser à craquer à côté de Mi Ran qui ne pouvait sûrement juste pas se payer les belles choses en vitrine, pour la moindre des politesses, au moins pas devant elle. 
